Statistiquement parlant, la durée moyenne des mariages en Suisse va de 15 à 18 ans, et l’âge de ceux qui divorcent tourne autour des 40-41 ans. En 1980, un tiers des gens mariés divorçaient. Pour être plus précis, on comptait un divorce pour 3,2 mariages. Une trentaine d’années plus tard (en 2010), on comptait un divorce pour 1,95 mariage. En 2016, le taux des divorces en Suisse était de 41,5 %, ce qui concernait grosso modo la moitié des gens mariés. Plus de chiffres sur le divorce en Suisse sont affichés sur https://divorce.ch/.
Une simplification législative majeure : le « consentement mutuel »
Derrière ces chiffres se cache une évolution législative majeure : la standardisation d’une grande part des réponses du juge aux demandes liées au divorce, et l’ouverture d’une procédure simplifiée, celle du consentement mutuel, opéré par la Suisse en l’an 2000. Dès 2005, cette procédure simplifiée a permis à près d’un tiers des divorcés d’obtenir leur divorce sans avocat. De plus, depuis juin 2014 – dans la foulée de la standardisation des critères permettant au juge de trancher – l’autorité parentale est en principe décrétée conjointe après le divorce.
Les conjoints doivent remplir une convention de divorce
Pour divorcer à l’amiable les époux doivent présenter au juge une convention de divorce suisse. Comme on peut le voir sur cette page, cette convention a pour objectif de régler tous les problèmes factuels possibles de la vie après le divorce (la garde des enfants, le domicile conjugal, etc.). S’ils n’arrivent pas à s’accorder sur certains points, les conjoints peuvent demander l’aide d’un médiateur.